Un module autonome pour gérer les rétrocessions

Si de nombreux établissements hospitaliers fonctionnent avec l’application Pharma, de Computer Engineering, pour gérer l’activité de leur PUI, d’autres cherchent des outils facilement interopérables avec leur SI en place.

Computer Engineering propose notamment Rétro, un logiciel autonome qui permet aux pharmaciens hospitaliers de suivre plus simplement les rétrocessions des patients ambulatoires

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Gérer les rétrocessions des médicaments avec ou sans Pharma

L’intérêt de Rétro est qu’il s’adapte à la configuration existante : soit l’établissement de santé utilise déjà le logiciel-phare de l’éditeur, Pharma, qui couvre l’ensemble des étapes du circuit des médicaments, avec le module optionnel Rétro. Soit l’hôpital fait appel à un autre logiciel pour gérer les stocks de sa PUI et il peut tout à fait mettre en œuvre Rétro, qui fonctionne de manière autonome. Le logiciel s’interface alors avec le système d’information assurant la gestion administrative, économique et financière ainsi que la facturation. Il communique avec le Dossier Pharmaceutique du patient pour consulter les traitements dispensés en ville et répertorier les produits rétrocédés.

L’Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille AP-HM est dans le premier cas. Cet établissement a d’abord mis en place Rétro puis, « lorsque le DSI nous a proposé d’acquérir un logiciel métier pour la PUI, nous avons choisi Pharma puisque nous étions familiers des applications développées par Computer Engineering », se souvient le Docteur Albert Darque.

Ce pharmacien, praticien hospitalier, est responsable de la rétrocession au sein de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille AP-HM et du GHT 13. Il utilise donc Rétro depuis de nombreuses années. « Au quotidien, nous avons plus de 100 patients par jour qui viennent avec leur ordonnance hospitalière pour retirer leurs médicaments. On scanne alors l’IEP (identification d’entrée patient) générée par le bureau des entrées, pour l’enregistrer dans Rétro. Les dispensations sont suivies dans Pharma, qui va assurer la gestion des stocks. Rétro regroupe automatiquement toutes les informations nécessaires à la rétrocession : médecin prescripteur et date, nom des médicaments délivrés et identifiés comme rétrocédables, quantité, posologie, etc. Car, à la différence d’une officine de ville, nous dispensons des comprimés à l’unité. Ainsi nos stocks sont mis à jour en temps réel. L’autre intérêt est de tracer les numéros de lots et les dates de péremption des produits. Ensuite nous effectuons des requêtes SQL pour voir l’ensemble des rétrocessions et contrôler tous les mouvements, avant de transmettre les données à notre logiciel de facturation Pastel. »

Le fait de fonctionner avec Pharma et Rétro facilite le quotidien des équipes, « car nous n’avons pas besoin de récréer la base des produits, on sait immédiatement ce qu’on peut commander et l’état des stocks», reconnait le Dr Darque.

En tant que responsable, le Docteur Darque dispose de droits d’administrateur qui lui permettent de réaliser de nombreuses requêtes dans Rétro. « Je peux interroger l’application, pour éditer un ordonnancier par exemple et répondre ainsi à une demande de l’ARS. Je fais des extractions aussi pour suivre les consommations. Comme Rétro est certifié LAP, je paramètre facilement les différents types de traçabilité recherchée. L’interface est simple à manipuler. »

Pour le Dr Darque, l’un des avantages de Rétro est que le suivi des rétrocessions est indépendant du suivi des dispensations générales de l’hôpital. Il est ainsi beaucoup plus facile de réaliser une extraction pour le suivi de cette activité. Parmi les dernières évolutions du logiciel, le pharmacien apprécie également la mise en place des saisies obligatoires sur l’indication du produit pour les produits à statut particulier.

Même sans être intégré à Pharma, Rétro offre une réponse rapide et efficace aux établissements de santé lorsqu’ils souhaitent optimiser la gestion de leurs rétrocessions, et faire gagner du temps aux équipes de la PUI.